(…) Benoit Huot propose des animaux naturalisés habillés de velours, de rubans, de colliers, de porcelaine marine, qui forment véritablement un étrange monde entre les contes de fées et un cortège funéraire nous accompagnant dans une traversée des ténèbres. On s’étonne que cet artiste n’ait pas été invité, par exemple, à Lille, dans le cadre des expositions autour du thème du fantastique, et on souhaite vivement en tout cas qu’il sorte de sa quasi-clandestinité.